Comme à chaque fois lorsque la situation se présente, en l’occurrence une équipe française en finale d’une compétition internationale, le groupe de télévision public doit faire une proposition au détenteur des droits pour essayer d’obtenir la diffusion.  En accord avec le Groupe CANAL+, détenteur des droits de l’Euro, la finale programmée dimanche à 17h30 sera diffusée en direct à la fois sur CANAL+ et France 2 en cas de qualification de l’Equipe de France.

Les commentaires seront assurés sur France 2 par André Garcia, Olivier Girault et Nelson Monfort.

Pour rappel, Canal+ confirme que la diffusion de la demi-finale, France – Espagne, se fera en crypté demain à 18h30 sur Canal+ premium et non pas sur Canal+ Sport comme initialement prévu.

Venez  Encourager, Supporter et Vibrer avec le HBC Nantes.

Le HBC Nantes se situe au sommet de l'Europe le 18 et 19 Mai 2013! Grande 1ière en France, le club du "H" rentre dans l'histoire du handball européen en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe d’ Europe. Ensemble tout est possible pour aller décrocher son premier titre.

Des places VIP sont encore disponibles : cliquez ici pour les places VIP

N'hésitez pas à remercier vos sponsors en les invitant en VIP le 18/19 Mai. Cette expérience VIP vous permettra de créer une relation privilégiée et inoubliable avec vos sponsors qui vous soutiennent toute la saison sportive.

Informations : 

• Samedi 18 Mai, accès aux deux demies finales avec le HBC Nantes
• Dimanche 19 Mai, accès pour le match de la 3^ième et 4^ième place puis de la FINALE
• Prix à partir de 140 euros HT pour deux matchs en VIP (Le samedi 18 Mai ou le dimanche 19 Mai)
• Prix 250 euros HT pour le Pack weekend VIP

Didier Dinart ne pouvait quitter l'environnement de l'équipe de France sans apporter sa contribution après plus de seize ans passés avec le maillot tricolore sur les épaules. Le pivot défensif du Paris Saint Germain handball intègre la Direction Technique Nationale à la Fédération Française de Handball.

C'était un secret de polichinelle mais à l'issue du Mondial alors que l'équipe de France était en plein doute, Didier Dinart avait préféré éluder la question et ne pas s'étendre sur la direction à donner à sa reconversion. Depuis ce mercredi, le voile est définitivement levé. L'homme aux 379 sélections en équipe nationale intègre la Direction technique nationale de la fédération française de handball. A compter du 1er juillet 2013, il interviendra auprès des équipes de France cadet, jeune et juniors mais également aux côtés de Claude Onesta sur les aspects défensifs pour l’équipe de France A masculine.

Voici comment la nouvelle mission du "Roc" a été expliquée par un simple communiqué de la Fédération Française de Handball :

Cette arrivée s’inscrit dans un processus d’enrichissement progressif du staff, enclenché au sein de la direction technique nationale. Didier Dinart rejoint la FFHB en tant qu’entraîneur national ; dans son domaine de prédilection, la défense, il travaillera sur la formation des jeunes joueurs en parallèle de son engagement auprès de France A et des équipes nationales masculines France Cadet, Jeune et Junior.

Fort d'un palmarès impressionnant (triple champion du monde, double champion olympique et double champion d’Europe avec les Bleus depuis 2001, cinq titres de champion de France, 4 coupes de France, quatre titres de champion d’Espagne et 4 ligues des Champions) Didier Dinart représente l’esprit même de l’équipe de France et cette arrivée au sein du staff contribuera à faire perdurer cet esprit si particulier. «Je tiens à remercier la fédération et suis très fier que ses dirigeants aient pensé à moi pour rejoindre la DTN, a indiqué Didier Dinart. Ce projet professionnel est intéressant. La FFHB me laisse en effet la possibilité de m’exprimer, de retranscrire tout ce que j’ai acquis et mis en place depuis 10 ans. J’ai concrétisé mon rêve de gosse de jouer en équipe de France. J’ai beaucoup travaillé pour y arriver et j’ai disséqué la défense au fil des années. La FFHB souhaite s’appuyer sur un système qui a fonctionné et je suis content de pouvoir m’exprimer sur ce que je sais faire et qui a fait ses preuves. C’est une reconnaissance de tout le travail accompli. C’est pour moi une suite logique dans mon parcours professionnel, pouvoir entraîner et transmettre mon savoir après ma carrière de joueur. »

Source : http://www.handzone.net/

Dernier quart de finale de la journée, et un match tout aussi indécis que les autres! Face à face, des Français en difficulté depuis le début du tournoi mais jamais aussi dangereux que quand ils sont dos au mur et des Croates que la majorité des observateurs voient comme favoris mais qui n’ont jamais vraiment réussi contre les Français dans les grandes compétitions.

Le décor est planté d’entrée puisque le Croate Drago Vuckovic écope d’un carton rouge direct au bout de 47 secondes pour une faute grossière sur Xavier Barachet. Malgré le 2-0 initial, les Croates montent tout de suite les ballons et Domagoj Duvnak égalise en fin de montée de balle (2-2, 4′). La défense croate met une pression énorme et Allilovic réalise déjà des arrêts importants. Les Croates ne se font pas attraper balle en main et Duvjnak conclue un 4-0 pour son équipe (2-4, 5′). Le deuxième tournant du match arrive à la septième minute du match. A la réception d’un saut, le pivot Igor Vori se blesse au genou et se voit obligé de sortir du terrain et on craint le pire pour le futur Parisien. Cela ne démotive pas Mirko Allilovic qui empile les arrêts, et Duvjnak pousse à fond les montées de balle (3-6, 8′). Les Français ne trouvent pas la solution en attaque, et leurs quelques tirs sont arrêtés par Allilovic. Omeyer rentre peu à peu dans le match et réalise quelques arrêts précieux pour éviter à la Croatie de prendre le large. Les arbitres ne laissent rien passer aux Français et sifflent plusieurs passages en force limites à Nikola Karabatic. Ivan Cupic en profite pour inscrire son deuxième but et donner quatre buts d’avance aux Croates (4-8, 16′). L’attaque française trouve petit à petit des solutions, notamment grâce à la relation entre Karabatic et Sorhaindo, impeccable à la finition. Mais la défense ne suit pas et tient seulement sur un fil, grâce à un Omeyer de retour au meilleur de sa forme. Quant à Luc Abalo, il est en échec complet au shoot, même avec une demi-zone, et il est remplacé par le jeune Valentin Porte (8-11, 24′). Le jeune Toulousain inscrit dans la foulée son premier but et permet aux Bleus de revenir à un but (10-11, 26′). L’attaque croate s’éteint petit à petit et seul Duvjnak est capable de faire la différence, quitte à vouloir en faire trop. Les Français sont toujours dans le match et semblent avoir retrouvé leur défense, leur habituel point fort. Sur un dernier but d’Honrubia, les Bleus rentrent à la mi-temps avec un seul but de retard, un moindre mal si on se réfère au début de match (12-13, MT).

Les Croates reprennent tambour battant la deuxième mi-temps. Xavier Barachet perd un ballon, et l’addition se paye cash. Il écope de deux minutes sur la même action et Duvjnak remet l’écart à +3 (12-15, 31′). Les Croates posent plus le jeu qu’en première mi-temps, tandis que les Français ont du mal à retrouver du liant en attaque. Karabatic s’efforce à donner des ballons à Sorhaindo, pourtant bien surveillé. Claude Onesta multiplie les changements sur la base arrière, alternant beaucoup entre Narcisse et Accambray. Barachet perd deux nouveaux ballons et après une contre-attaque de Horvat, les Croates sont devant de quatre buts (14-18, 38′). Et pourtant, la défense fait le travail en poussant à plusieurs reprises Damir Bicanic à la faute. Le match se fait de plus en plus haché, les Croates utilisent tous les tours de leur sac pour faire déjouer les Français. Cela ne fait pas peur à Valentin Porte, plein de culot qui réussit tout ce qu’il entreprend. Mais Duvjnak est intenable et il inscrit son huitième but en infériorité numérique (17-20, 43′). Les Croates commencent néanmoins à s’énerver et après un superbe but de Fernandez, Slavko Goluza pose son temps-mort (19-20, 46′). Les Croates se remettent immédiatement dans le sens de la marche grâce à un Bicanic retrouvé, qui inscrit un but et provoque un pénalty (19-22, 48′). De plus, la réussite fuit les Français dans ce dernier quart d’heure. Daniel Narcisse n’est que l’ombre de lui-même tandis que Sorhaindo manque de réussite à la finition. De plus, les arbitres enchainent les décisions litigieuses, sifflant un passage en force à Abalo, tandis qu’Horvat convertit un pénalty généreux à l’autre bout du terrain (21-25, 54′). A l’entrée des cinq dernières minutes, la situation est plus périlleuse que jamais, avec cinq buts de retard. Claude Onesta tente néanmoins une individuelle tout terrain, autant dire le tout pour le tout. Celle-ci ne fonctionne pas, et les Français perdent de nouveaux ballons sur des fautes offensives. La fin de match est anecdotique, la Croatie l’emporte 30 à 23.